La liberté



La liberté
La liberté est l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un.
La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est définie :
  • positivement : autonomie et spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de libres.
Cette notion est à la fois conçue comme une valeur abstraite et normative de l'action humaine et comme une réalité concrète et vécue. Ces deux perspectives se recoupent de diverses manières et peuvent provoquer des erreurs de catégories. Il existe ainsi de nombreuses confusions possibles à propos du terme de liberté. Il faut donc prendre soin de distinguer les différents sens de ce mot.

La liberté peut constituer un attribut de l'être humain, de sa volonté, et être la condition de droits naturels ou positifs, mais aussi de devoirs ; la réalisation effective de l'acte volontaire peut néanmoins comporter une dimension vécue que l'on ne saurait réduire à ce qui précède. Ces deux plans de l'existence humaine ne sont pas nécessairement compatibles : par exemple, l'existence des libertés juridiques est constatable, alors que la réalité (son existence dans nos actes) et l'essence (la conception que nous nous en faisons) de la liberté posent problème.

Sommes-nous plus libres sans les autres ? Comment penser la liberté par rapport aux libertés ? La liberté pour tous est-elle une véritable liberté ? La réalisation de la liberté, sa pratique politique, crée de nombreuses tensions.
L'autonomie politique est incarnée par la figure du citoyen, qui abandonne son indépendance naturelle pour se soumettre volontairement à des lois qui sont, au moins idéalement, les mêmes pour tous (Hobbes, Rousseau[2]). C'est à cette condition que, selon cette théorie, les hommes peuvent être libres ensemble. Mais les lois peuvent être ressenties comme une aliénation de leur liberté par les individus.

Libertés individuelles

On distingue au niveau de l'individu plusieurs « types » de libertés :
  • La liberté naturelle : l'homme a le droit naturel d'employer ses facultés comme il l'entend ;
  • La liberté civile : elle s'inscrit dans le cadre d'un homme citoyen étant libre de ses actes, tant que ceux-ci ne nuisent pas à autrui et ne sont contraires à aucune Loi. Cette liberté est très délicate d'application, en particulier en ce qui concerne le droit de la concurrence, puisque toute création de commerce nuit par principe aux commerces antérieurs existant dans le voisinage. On y associe souvent la maxime suivante : « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » ;
  • La liberté individuelle : dans la même optique que la précédente, elle reconnaît à l'homme le droit d'aller et venir librement sur le territoire national, ce qui inclut la possibilité d'y entrer ou d'en sortir. Cette liberté a été étendue en Europe grâce aux accords de Schengen, permettant la libre circulation des personnes dans l'espace de la Communauté Européenne ;
  • La liberté de culte ainsi que la liberté de conscience : la liberté de culte permet à chaque individu de pratiquer la religion de son choix, la liberté de conscience permet de ne pas avoir de croyance religieuse. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen en fixe pour limite : l’absence de trouble à l'ordre public.
  • La liberté d'opinion consiste en la liberté de pensée associée à la liberté d'expression : elle permet à chacun de penser et d'exprimer ses pensées sans censure préalable, mais non sans sanctions, si cette liberté porte préjudice à quelqu'un. Elle va de pair avec la liberté de la presse, qui est celle d'un propriétaire de journal de dire ce qu'il veut dans son journal.
  • La liberté économique : elle permet à chacun de percevoir des revenus de son travail et de pouvoir affecter ces derniers librement : liberté de travailler et de consommer. Nul ne peut se voir refuser par principe un emploi pour des considérations autres que de qualification professionnelle (par exemple sexe, origine ethnique, âge ou religion).


Libertés collectives

La liberté n'est pas qu'individuelle, elle existe aussi à un niveau global, plus collectif, avec par exemple la liberté de la presse, qui permet une libre publication, sans subir de censure.
Le mouvement ouvrier au XIXe siècle distingue liberté formelle et liberté réelle. La notion de liberté collective repose en partie sur cette distinction.
Les différentes libertés collectives :
  • la liberté de la presse : elle permet à chacun de publier librement ses pensées ou ses opinions, sans être sujet à la censure ou à tout autre mesure arbitraire ou autoritaire ;
  • la liberté de réunion : elle permet aux individus de se réunir librement pour débattre de leurs opinions ;
  • la liberté syndicale : elle permet aux salariés de former et d'adhérer ou non à des organisations syndicales pour les représenter et faire valoir leurs droits et revendications.
Paradoxalement, la notion de liberté peut parfois à ce niveau, nuire à la liberté de l'individu. Comme dans le cas de la liberté de la presse, par exemple. Ainsi les moyens techniques et financiers importants nécessaires aujourd'hui aux organes d'information, en particulier radiophoniques ou audiovisuels, tendent à la formation de cartels pratiquant l'autocensure, réduisant par là même le pouvoir de contrôle et de critique de l'individu sur ces vecteurs d'information... L'abolition de la censure n'est donc plus un gage de liberté, car si les publications ne sont plus soumises à des décisions arbitraires, les vecteurs de l'information deviennent en revanche de moins en moins accessibles à la grande masse des individus, réduisant de ce fait leur capacité à exprimer leurs opinions, ainsi que la variété des points de vue exposés. C'est pour cette raison que la presse est considérée comme le quatrième pouvoir (à l'instar des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire).

Liberté et technologies de l'information et de la communication

L'accès à l'Internet pose de nombreuses questions éthiques concernant, entre autres, les libertés individuelles, mais aussi collectives. Il n'est pas souhaitable, notamment pour une entreprise qui souhaite protéger son capital intellectuel, de divulguer des informations sur le réseau Internet mondial. Il est nécessaire d'établir des règles, et différents niveaux d'accès et de confidentialité pour les partenaires et les parties prenantes[3].

handicap au maroc



Qu'est- ce qu'un handicap? Qu'est- ce qu'un handicapé? Les termes sont ambigus, mal définis, ou, si les définitions paraissent claires elles se révèlent souvent insuffisantes dans la pratique .
- R.Lafon décrit l'enfant handicapé comme "enfant entrant dans la vie avec un retard par rapport aux enfants normaux du même âge réel que lui".
- D'après la loi N° 07-92 relative à la protection sociale des personnes handicapée, est considéré, comme handicapée, toute personne se trouvant dans un état d'incapacité ou de gène permanent ou occasionnel résultant d'une déficience ou d'une inaptitude, l'empêchant d'accomplir ses fonctions vitales, sans distinction entre handicapés de naissance et ceux qui souffrent d'un handicap acquis.
- La définition de Wood admise par l'OMS paraît actuellement la moins mauvaise pour définir le terme d'handicap .
Elle porte en elle une triple dimension:
  • La déficience : C'est à dire perte ou altération d'une structure anatomique.
  • L'incapacité : perte ou limitation d'une capacité d'accomplir une activité
  • Le handicap, conséquence de la déficience ou de l'incapacité, correspond à un désavantage social.
Comme pour la plupart des pays en développement le Maroc ne dispose pas de données statistiques globales concernant la taux d'incidence des handicaps, exception faite d'un recensement fait par l'OAPAM (organisation alaouite de la protection des aveugles au Maroc), aidée par les autorités locales . Il n’existe pas de chiffre exacts à l'échelon national recensant le nombre réel des handicapés.
Un rapport de l'OMS (organisation mondiale de la santé ) évalue le pourcentage global de l'incapacité dans la population mondiale à 10%. Donc les estimations par extrapolation des chiffres de l'O.M.S. nous donnent un chiffre de 3 millions d'handicapés au Maroc.
SITUATION DES HANDICAPES AU MAROC
Les classifications des divers handicaps distinguent habituellement les handicaps physiques, mentaux, sensoriels; mais les cas sont rarement simples et le plus souvent les catégories se recoupent et les handicaps s'additionnent.
De plus en plus nombreux les handicapés se réunissent en associations pour affirmer leur solidarité, défendre leurs droits, élargir leur audience. S'ils éprouvent le besoin de se regrouper, c'est parce que dans leurs familles, leurs milieux professionnels, dans les collectivités où ils vivent et dans la société en général, ils doivent réclamer la place qui leur est due, lutter contre la ségrégation, améliorer leurs conditions de vie et affirmer leur pleine humanité .
RECOMMANDATJONS ET SUGGESTIONS
La prévention et le dépistage de l'handicap, les soins, l'éducation, la formation et l'orientation professionnelle, l'emploi, la garantie d'un minimum de ressources, l'intégration sociale et l'intégration aux sports et aux loisirs du mineur et de l'adulte handicapés physiques, sensoriels ou mentales, constituent une obligation nationale .
A) La gestion de l'handicap
Les familles, l'Etat, les collectivités locales, les établissements publics, les organismes de Sécurité Sociale, les associations, groupements, organismes et entreprises publiques et privées, doivent associer leurs interventions pour assurer aux personnes handicapées toute l'autonomie dont elles sont capables.
L'enfant handicapé, doit pouvoir disposer des mêmes droits que tous les enfants dits "normaux" comme eux, il a le droit de vivre son enfance, d'être heureux, aimé accepté avec ses différences, respecté, éduqué et soigné.
Il a aussi droit aux loisirs ( sports, arts, voyages... ). Il a droit à la communication grâce à des moyens
adaptés à son handicap:
a- La famille
- Lorsqu'un enfant handicapé arrive dans une famille, celle-ci est désorientée, touchée au plus profond d'elle-même et doit surmonter de nombreux obstacles.
Certains besoins des familles ont été identifiés :
- Elles voudraient comprendre et trouver des réponses à toutes les questions qu'elles se posent: c'est le rôle des médecins .
- Elles voudraient être impliquées dans le processus d'éducation et d'intégration.
- Apprendre à mieux s'occuper de leurs enfants.
- Connaître leurs besoins en appareillage adapté (chaises, béquilles, lunettes... ).
- Disposer de moyens financiers, entre autres allocation éducation spécialisées, (rôle de l'Etat).
- Disposer d'un endroit où leurs enfants peuvent aller pendant la journée pour décharger un peu, ceux qui s'en occupent et pour que les enfants puissent avoir une éducation
- Un endroit aussi pour rencontrer d'autres parents, échanger leurs expériences et s'aider mutuellement.
- Participer à la réhabilitation, l'éducation et la formation des handicapés.
Il est important que les professionnels (médecins psychiatres, psychologues, éducateurs spécialisés... ) soient à l'écoute de la famille, celle-ci n'est-elle pas la 1ère concernée.
Il faut unir les efforts pour vaincre.
- Nous disposons dans l'immédiat de certains locaux qui pourraient servir aux familles d'enfants handicapés.
- Les clubs féminins (Nadi), il en existe 346, bien répartis au niveau national.
- Les dispensaires de quartier.
- On peut éventuellement penser à former des visiteuses à domicile, c'est à dire des éducatrices qui passeraient dans les maisons pour prodiguer, soins et conseils.
A noter que 16 éducatrices spécialisées sont en formation à la faculté des Sciences de l'Education
b- Les soins
L'enfant handicapé a besoin, comme un enfant dit "normal" de soins, si non plus, car il est plus fragile et plus réceptif aux infections :
Il doit bénéficier:
·  - de soins immédiats .
- d'appareillages.
Si certaines malformations congénitales sont prises à temps, soit par intervention chirurgicale soit par rééducation, l'enfant ne sera pas handicapé .
c- L'éducation
Lorsque son état le permet, l'enfant handicapé pourrait avoir accès aux crèches et garderies de son quartier. Ensuite fréquenter les maternelles avec les enfants du même âge que lui.
Vers 7 ans, chaque E.H. doit pouvoir trouver une structure adaptée à ses besoins. Cette structure ne devant être qu'un tremplin vers l'intégration en milieu scolaire dit" normal".
Pour les handicapés lourds, la création d'établissements spécialisés est nécessaire. Les sourds muets- Le langage des signes et appareillages adaptés.
Les handicapés visuels doivent bénéficier d'un enseignement basé sur la méthode " Braille " .
Les handicapés mentaux (débiles légers)peuvent être dans des classes intégrées au sein des écoles de quartiers, avec des instituteurs ayant reçu une formation spécialisée, exemple de l'école Bellevue à Rabat.
L'handicapé physique peut intégrer l'enseignement fondamental, puis le secondaire. mais là, il faut penser à faciliter les accès aux enfants appareillés ou dans des fauteuils roulants. Nous citons le B.O. du 20/10/93
Loi n°07-92 Ch. IV article n°27.
"Les ouvrages publics, tels qu'édifices, routes et jardins publics doivent lors de leur création ou restauration, être munis de passages, ascenseurs et installations en vue de faciliter leur usage et leur accès par les handicapés "fin de citation.
d- La communication:
L'enfant handicapé a droit à tous les moyens de communication.
- Il faudrait intégrer les E.H. dans programmes de la télévision scolaire.
- Les faire participer aux émissions au même titre que les autres enfants.
- Organiser des rencontres et des échanges entre enfants dits "normaux" et insérer des textes sur l'handicap dans les manuels scolaires.
Dans les manuels scolaires, aucun texte ne parle d'handicap.
En parler ne devrait plus être un tabou. Si l'on prend le temps d'expliquer à tous les enfants ce qu'est l'handicap, ces derniers accepteront plus facilement, les handicapés.
Tous les sports sont permis aux enfants handicapés (cheval, athlétisme, natation... ) ne l'oublions pas.
e) Les loisirs:
Ils peuvent aussi profiter des voyages et des excursions organisés par les différents organismes publics et privés.
Ils pourraient se révéler de grands artistes, si on leur en donne l'occasion et la possibilité.
B) La prévention de l'handicap
a- Prévenir l'handicap : Est-ce possible?
Oui, pour la plupart des handicaps qui reconnaissent une cause. L'exemple par excellence est celui de la poliomyélite qui est pourvoyeuse d'un grand nombre de handicaps moteurs. Les campagnes de vaccination ont pratiquement éradiqué cette maladie et on ne retrouve plus de paralysies poliomyélitiques chez le jeune enfant .
Or, la plupart des handicaps sont secondaires à:
  • des affections prénatales
  • des accouchements prématurés
  • des souffrances fœtales ou néonatales
  • des hyperthermies avec convulsions dans les premiers mois de la vie
  • des méningites et des déshydratations sur diarrhée
  • des accidents domestiques dans les premières années de la vie - des accidents de la voie publique.
L'handicap qui résulte de ces causes peut être aussi bien moteur, mental que sensoriel.
Le dépistage précoce de l'handicap permet de le corriger à moindre frais financier, social et psycho-affectif.
b- Comment prévenir ?
  • Diagnostic anténatal des principales maladies héréditaires invalidantes chez les familles à risque,
  • Surveillance médicalisée des grossesses,
  • Encadrement médicalisé de l'accouchement
  • Traitement précoce de la fièvre chez le nourrisson
  • Poursuite des efforts de vaccination contre les maladies infectieuses e Prévention et traitement précoce de la diarrhée (sels de réhydratation orale)
  • Prévention et traitement précoce des accidents.
c- Quels sont les moyens de la prévention des handicaps?
L'information et l'éducation constituent le meilleur moyen de prévention.
Elle doit s'adresser aux familles, surtout aux mères et aux jeunes filles. Elle doit insister sur :
  •  
  • les risques d'une grossesse et d'un accouchement non suivi,
  •  
  • les avantages de l'allaitement maternel pour la prévention des diarrhée, des maladies infectieuses et de leurs complications, y compris l'handicap,
  •  
  • les avantages du traitement précoce des diarrhées pour les SRO,
  •  
  • les risques et la prévention des accidents par une plus grande vigilance.
Cette information utilisera des moyens adaptés pour passer des messages éducatifs : mass-média (plus particulièrement la TV), affiches, souks, emballages des ingrédients consommables utilisés (lessives, thé, sucre... ).
Il est souhaitable aussi que des programmes de prévention soient intégrés dans les programmes scolaires.
  • Amélioration de la prise en charge matemo-fœtale
  • Création de services de néonatalogie
  • Dépistage scolaire et préscolaire des déficits sensoriels .
CONCLUSION
L'incidence de l'handicap au Maroc n'est pas connue de façon précise du fait de l'insuffisance de données statistiques nationales.
Diverses études ont montré que les handicaps sont en grande partie secondaires à des accidents évitables; que ce soit accident autour de la naissance ou dans l'enfance comprenant les accidents domestiques, ceux de la voie publique ou ceux inhérents à l'ignorance en matière de santé de base du nourrisson .
La diminution du taux d'handicap passe nécessairement par la prévention des accidents au sens large du terme .
Une fois l'handicap constitué, l'enfant doit bénéficier de tous les droits des enfants non handicapés en plus des soins et d'une éducation adaptée pour permettre son insertion future dans la société.

 

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